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Ce lundi 8 mars, en cette journée Internationale des Droits des femmes, la Ville de Baillargues a inauguré une nouvelle fresque faisant la part belle aux femmes révolutionnaires.

Jean-Luc Meissonnier, Maire de Baillargues, Ludovic Ducamp, Adjoint à la culture, aux traditions et au patrimoine, André Simar, personnalité baillarguoise et Claire Aton, artiste-peintre, ont dévoilé la nouvelle fresque réalisée par cette dernière. En raison du contexte sanitaire, l’événement s’est tenu à huis-clos avec une retransmission en live sur Facebook, amplement suivie par les Baillarguois-es.

Ornant l’ancienne Maison du Peuple située en cœur de ville, rue de la poste, la fresque de près de 90m2 se présente comme une pièce de théâtre où plusieurs saynètes éclairent différents aspects de la vie courante en 1794.
La  » pièce » s’ouvre sur la scène centrale : la représentation de la nouvelle autorité communale en la présence du maire, déclamant un texte sur fond de Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, à la  foule venue entendre le message.

Parmi ces citoyens figurent des visages connus : plusieurs élus municipaux et le directeur des services techniques de la Ville sont ainsi représentés.

De part et d’autre, six médaillons représentent trois femmes et trois hommes influents de l’époque :

  • Olympe de GOUGES, femme de lettres et femme politique française, auteur de la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne ;
  • Anne-Josèphe THEROINE dite de MERICOURT, femme politique liégeoise défendant le droit des femmes ;
  • Rosalie JULIEN, épistolière et diariste française
  • Jean-Antoine CHAPTAL, à l’origine de la réorganisation complète de l’instruction publique et en particulier de la création de l’école de sages-femmes. Il fut par ailleurs Ministre de l’Intérieur par intérim en 1801 ;
  • Jean-Jacques-Régis de CAMBACERES, député de la Révolution française ;
  • Pierre-Joseph  CAMBON, négociant en toiles et député de l’Hérault à l’Assemblée Nationale.

Un peu d’Histoire…

La bâtisse, qui accueille la fresque, a d’abord été un presbytère sous l’ancien régime avant de devenir la Maison du Peuple, sous la Révolution française.
En 1870, elle devint la poste communale puis suite au déménagement de l’opérateur de courrier, la maison fut occupée par le garde champêtre. Lorsqu’il quitta les lieux à son tour, un couple de Baillarguois racheta la demeure.
Elle est aujourd’hui la propriété de la municipalité qui projette de procéder à sa rénovation intérieure prochainement.