Les fresques baillarguoises
entre tradition et modernité
Les bâtiments communaux :
vitrine du street-art
Après avoir accueilli « L’Art du Graffiti », une exposition collective réunissant 3 artistes locaux ZEST, SMOLE et GUM, la Ville a poursuivi son travail autour du Street Art. En 2015, à l’occasion de sa 44ème Fête d’été placée sous le signe de l’art Urbain, elle a ainsi fait appel à deux graffeurs de talent qui ont offert aux baillarguois des performances live.
ZEST, artiste majeur de la scène graffiti française, a réalisé une fresque colorée sous le regard des baillarguois. Cette dernière a ensuite été exposée et installée à son emplacement définitif, dans l’enceinte de l’école Jacques Brel.
SENO, quant à lui, après avoir réalisé l’affiche de la Fête d’été, a peint à la bombe une magnifique tête de taureau, saisissante de réalisme, dans les arènes baillarguoises.
La peinture au service de la préservation du patrimoine
Ville médiévale, Baillargues est très attachée à son patrimoine : ses remparts datant de l’époque médiévale, sa tour de guet, son église du XIème siècle récemment restaurée ou encore ses arènes, sont les fondements de son identité. Aussi, soucieuse de préserver et de valoriser ce patrimoine, la Ville a fait appel à l’artiste-peintre Claire Aton, diplômée des Arts Appliqués de Paris et spécialiste en peinture murale, afin de décorer et embellir le centre ancien.
Une fresque sur le Baillargues d’antan, pour se souvenir « en grand »
La peintre a cette fois-ci crée une œuvre originale à partir d’éléments se trouvant dans le musée de la ville.
Au centre de la fresque, on découvre un plan de la commune datant de 1793 qui nous renseigne sur la répartition des terres de Baillargues à l’époque. Sur la partie gauche, une reproduction du tableau de L. Veissier, datant de 1902 et intitulé «Jeu taurin à baillargues» rend hommage aux traditions taurines tandis qu’à droite de la fresque, un dessin de 1828 représente le village et son église.
Le tri sélectif aux couleurs du patrimoine baillarguois
Les colonnes enterrées qui servent au tri sélectif se sont parées de couleurs et de dessins, quelques mois après leur installation.
L’objectif : les intégrer parfaitement au cœur de ville, chaque colonne étant peinte en fonction du lieu où elle se situe : les arènes accueillent taureaux et raseteurs, sacs de billes, marelle, cahiers et crayons prennent place devant l’ancienne école des garçons.
Une fresque médiévale sur la « placette des traditions »
Afin d’offrir un cadre de vie toujours plus agréable à ses administrés, la municipalité a fait réaliser des travaux d’aménagements et d’embellissement dans le centre ancien.
La Ville a ainsi aménagé une nouvelle placette, embellie par une fresque dédiée à la vie d’antan.
Pour cette nouvelle réalisation, la demande était de recréer l’ambiance d’un village médiéval avec ses commerçants. Un soin tout particulier a été apporté à la reproduction architecturale de l’époque : des maisons assez petites, des meneaux, des vitraux, des plafonds avec poutres « à la Française », du colombage, des couleurs vives…
Un soldat gardant « la vieille porte »
La « Vieille Porte » et la Tour de Guet sont les derniers vestiges du temps où Baillargues était fortifiée.
Vers 1350, l’église Saint-Julien reçut des remparts en guise de protection qui s’étendaient, de la rue du Jeu de Ballon à la Rue de la République en passant par la rue des Remparts, la rue Basse et la rue de la Poste. Les maisons enclavées à l’intérieur de ce périmètre étaient donc protégées de toute attaque. Trois portes donnaient accès à l’intérieur du village. Aujourd’hui, seule la « Vieille Porte » demeure, c’est pourquoi cette dernière a été rénovée afin de garder en mémoire, à chaque passage devant elle, le passé fortifié de Baillargues. Dans le cadre des travaux de restauration, « la vieille porte » a également été agrémentée d’une herse de 300kg et d’un dessin de soldat gardant la porte, peint par Claire Aton.
Une fresque d’envergure sur l’ère Napoléonienne
Poursuivant le devoir de mémoire amorcé par les évènements organisés lors la commémoration de l’Armistice de 14/18, la municipalité a dédié un mur entier à l’Histoire de notre pays.
Situé route Impériale, le mur s’est paré d’une fresque représentant, sur près de 100 mètres, la Grande Armée de Napoléon en marche ainsi qu’un bivouac impérial, le tout se situant dans les années 1803-1804. Avec l’aide du Souvenir Napoléonien, l’artiste Claire Aton s’est attelée à réfléchir à une représentation des troupes napoléoniennes. Elle les a imaginés remontant vers le Nord, sous forme de défilé, avec une grande diversité de personnages : des régiments, des grenadiers, la Garde Impériale du Général Lepic, le régiment espagnol Joseph-Napoléon ou encore des hussards de la cavalerie légère.
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Une fresque dédiée à la tradition oléicole
Située rue Croix de Jallé, l’ancienne fresque dont les couleurs s’étaient atténuées au fil du temps, a laissé place début 2020 à cette nouvelle fresque dédiée à l’oléiculture, réalisée par Claire Aton.
Sur demande du Conseil Municipal, l’artiste a illustré sur plus de 165m2, le travail et l’extraction de l’huile d’olive en représentant un moulin monumental en bordure d’un champ d’oliviers. L’artiste a joué sur les couleurs, la lumière, et les ombres pour signifier deux ambiances et atmosphères bien distinctes. L’intérieur du moulin, dans des tons sombres, rappelle la fraicheur régnant dans cette bâtisse en pierre. Le champ d’oliviers, quant à lui, baigné de lumière et de soleil, évoque la chaleur de l’été. Figurative, la fresque représente un homme penché sur le pressoir, égalisant le lit d’olives destiné à être écrasé par l’énorme et implacable roue de pierre. De cet effort coulera l’huile, dont on dit qu’elle est « l’essence et le sang de la Terre ».