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Les fresques baillarguoises

entre tradition et modernité

La Ville se pare depuis quelques années, d’œuvres d’arts qui embellissent ses rues, ses places et ses bâtiments. Du graffiti à l’art figuratif, petit tour d’horizon des œuvres ornant le village.

Les bâtiments communaux :
vitrine du street-art

Après avoir accueilli « L’Art du Graffiti », une exposition collective réunissant 3 artistes locaux ZEST, SMOLE et GUM, la Ville a poursuivi son travail autour du Street Art. En 2015,  à l’occasion de sa 44ème Fête d’été placée sous le signe de l’art Urbain, elle a ainsi fait appel à deux graffeurs de talent qui ont offert aux baillarguois des performances live.

ZEST, artiste majeur de la scène graffiti française, a réalisé une fresque colorée sous le regard des baillarguois. Cette dernière a ensuite été exposée et installée à son emplacement définitif, dans l’enceinte de l’école Jacques Brel.

SENO, quant à lui, après avoir réalisé l’affiche de la  Fête d’été, a peint à la bombe une magnifique tête de taureau, saisissante de réalisme, dans les arènes baillarguoises.

La peinture au service de la préservation du patrimoine

Ville médiévale, Baillargues est très attachée à son patrimoine : ses remparts datant de l’époque médiévale, sa tour de guet, son église du XIème siècle récemment restaurée ou encore ses arènes, sont les fondements de son identité. Aussi, soucieuse de préserver et de valoriser ce patrimoine, la Ville a fait appel à l’artiste-peintre Claire Aton, diplômée  des  Arts  Appliqués  de  Paris  et  spécialiste  en  peinture  murale, afin de décorer et embellir le centre ancien.

« Fresque des Amoureux »

Sur fond d’années 1900, une vingtaine de personnages dont majoritairement des couples illustrent le sentiment amoureux.

 

Mêlant éléments architecturaux et paysagers, la fresque fait notamment référence à quelques œuvres célèbres, musicale ou picturale. Comme à l’accoutumée, on retrouve sur la fresque, plusieurs visages familiers : des élus municipaux, anciens ou actuels, des agents de la Ville mais également des Baillarguois, commerçants ou encore artisans.

Pré-requis indispensable à la réalisation de la fresque, la rénovation des façades a d’abord été entreprise. Un nouvel enduit a ensuite été appliqué, permettant après un séchage de 3 semaines, d’accueillir la peinture. Après le sol, ce sont donc les murs qui ont retrouvé une seconde jeunesse sous les coups de pinceaux de Claire Aton.
Auteure de nombreuses fresques dans le village, l’artiste n’en n’est plus à son coup d’essai. Pour cette nouvelle commande de la municipalité, l’artiste célèbre l’Amour.

Un peu d’Histoire…

La bâtisse, qui accueille la fresque, a d’abord été un presbytère sous l’ancien régime avant de devenir la Maison du Peuple, sous la Révolution française. En 1870, elle devint la poste communale puis suite au déménagement de l’opérateur de courrier, la maison fut occupée par le garde champêtre. Lorsqu’il quitta les lieux à son tour, un couple de Baillarguois racheta la demeure. Elle est aujourd’hui la propriété de la municipalité qui projette de procéder à sa rénovation intérieure prochainement.

« Baillargues sous la Révolution »

Ornant l’ancienne Maison du Peuple située en coeur de ville, rue de la poste, la fresque de près de 90m2 se présente comme une pièce de théâtre où plusieurs saynètes éclairent différents aspects de la vie courante en 1794.

La  » pièce » s’ouvre sur la scène centrale : la représentation de la nouvelle autorité communale en la présence du maire, déclamant un texte sur fond de Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, à la foule venue entendre le message. Parmi ces citoyens figurent des visages connus : plusieurs élus municipaux et le directeur des services techniques sont ainsi représentés.
De part et d’autre, six médaillons représentent trois femmes et trois hommes influents de l’époque :

  • Olympe de GOUGES, femme de lettres et femme politique française, auteur de la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne.
  • Anne-Josèphe THEROINE dite de MERICOURT, femme politique liégeoise défendant le droit des femmes / Rosalie JULIEN, épistolière et diariste française.
  • Jean-Antoine CHAPTAL, à l’origine de la réorganisation complète de l’instruction publique et en particulier de la création de l’école de Sage-femmes. Il fut par ailleurs Ministre de l’intérieur par intérim en 1801.
  • Jean-Jacques-Régis de CAMBACERES, député de la Révolution française.
  • Pierre -Joseph CAMBON, négociant en toiles et député de l’Hérault à l’Assemblée Nationale.

Une fresque dédiée à la tradition oléicole

Située rue Croix de Jallé, l’ancienne fresque dont les couleurs s’étaient atténuées au fil du temps, a laissé place début 2020 à cette nouvelle fresque dédiée à l’oléiculture, réalisée par Claire Aton.

Sur demande du Conseil Municipal, l’artiste a illustré sur plus de 165m2, le travail et l’extraction de l’huile d’olive en représentant un moulin monumental en bordure d’un champ d’oliviers. L’artiste a joué sur les couleurs, la lumière, et les ombres pour signifier deux ambiances et atmosphères bien distinctes. L’intérieur du moulin, dans des tons sombres, rappelle la fraicheur régnant dans cette bâtisse en pierre. Le champ d’oliviers, quant à lui, baigné de lumière et de soleil, évoque la chaleur de l’été. Figurative, la fresque représente un homme penché sur le pressoir, égalisant le lit d’olives destiné à être écrasé par l’énorme et implacable roue de pierre. De cet effort coulera l’huile, dont on dit qu’elle est « l’essence et le sang de la Terre ».

Une fresque d’envergure sur l’ère Napoléonienne

Poursuivant le devoir de mémoire amorcé par les évènements organisés lors la commémoration de l’Armistice de 14/18, la municipalité a dédié un mur entier à l’Histoire de notre pays.

Situé route Impériale, le mur s’est paré d’une fresque représentant, sur près de 100 mètres, la Grande Armée de Napoléon en marche ainsi qu’un bivouac impérial, le tout se situant dans les années 1803-1804. Avec l’aide du Souvenir Napoléonien, l’artiste Claire Aton s’est attelée à réfléchir à une représentation des troupes napoléoniennes. Elle les a imaginés remontant vers le Nord, sous forme de défilé, avec une grande diversité de personnages : des régiments, des grenadiers, la Garde Impériale du Général Lepic, le régiment espagnol Joseph-Napoléon ou encore des hussards de la cavalerie légère.

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Un soldat gardant « la vieille porte »

La « Vieille Porte » et la Tour de Guet sont les derniers vestiges du temps où Baillargues était fortifiée.

Vers 1350, l’église Saint-Julien reçut des remparts en guise de protection qui s’étendaient, de la rue du Jeu de Ballon à la Rue de la République en passant par la rue des Remparts, la rue Basse et la rue de la Poste. Les maisons enclavées à l’intérieur de ce périmètre étaient donc protégées de toute attaque. Trois portes donnaient accès à l’intérieur du village. Aujourd’hui, seule la « Vieille Porte » demeure, c’est pourquoi cette dernière a été rénovée afin de garder en mémoire, à chaque passage devant elle, le passé fortifié de Baillargues. Dans le cadre des travaux de restauration, « la vieille porte » a également été agrémentée d’une herse de 300kg et d’un dessin de soldat gardant la porte, peint par Claire Aton.

Une fresque médiévale sur la « placette des traditions »

Afin d’offrir  un  cadre  de  vie  toujours  plus  agréable à ses administrés, la municipalité a fait réaliser des travaux d’aménagements et d’embellissement dans le centre ancien.

La Ville a ainsi aménagé une nouvelle placette, embellie par une fresque dédiée à la vie d’antan.

Pour cette nouvelle réalisation, la demande était de  recréer  l’ambiance  d’un village médiéval  avec ses commerçants. Un soin tout  particulier a  été  apporté  à  la reproduction  architecturale de  l’époque :  des  maisons assez  petites, des meneaux, des vitraux, des plafonds  avec  poutres  « à  la  Française », du colombage,  des couleurs vives…

Le tri sélectif aux couleurs du patrimoine baillarguois

Les colonnes enterrées qui servent au tri sélectif se sont parées de couleurs et de dessins, quelques mois après leur installation.

L’objectif : les intégrer parfaitement au cœur de ville, chaque colonne étant peinte en fonction du lieu où elle se situe : les arènes accueillent taureaux et raseteurs, sacs de billes, marelle, cahiers et crayons prennent place devant l’ancienne école des garçons.

Une fresque sur le Baillargues d’antan, pour se souvenir « en grand »

La peintre a cette fois-ci crée une œuvre originale à partir d’éléments se trouvant dans le musée de la ville.

Au centre de la fresque, on découvre un plan de la commune datant de 1793 qui nous renseigne sur la répartition des terres de Baillargues à l’époque. Sur la partie gauche, une reproduction du tableau de L. Veissier, datant de 1902 et intitulé «Jeu taurin à baillargues» rend hommage aux traditions taurines tandis qu’à droite de la fresque, un dessin de 1828 représente le village et son église.