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Les 3 et 4 décembre 2022, aura lieu une superbe exposition de peinture à la Galerie Reynaud, mettant en scène les oeuvres de deux artistes d’exception Ingrid Wallin et Cécile Chetail.

 

  • Ingrid Wallin

Ingrid Wallin, peintre, d’origine suédoise, vit depuis vingt ans dans la région parisienne.

Elle commence à peindre au début des années 90, alors qu’elle est encore mannequin, et puise l’inspiration dans la vie new-yorkaise pleine d’effervescence et d’énergie.

Son œuvre est certainement inspirée par le Pop Art mais l’artiste a été magnifiquement servie par son expérience professionnelle dans le domaine de la mode qui lui donné un regard amusé, parfois cynique et provocateur, sur notre vie moderne.

Sa peinture est tout le contraire cependant du monde parfait que semble vouloir nous donner à voir cet univers. Ingrid Wallin en prend le contre pied, elle joue avec l’image, et si dans un premier temps on ne voit que le personnage central, rapidement l’assemblage d’éléments en arrière plan attire le regard et vient porter le message de l’artiste.

Hautes en couleurs, rythmées par les contours exagérément noirs, comme des yeux trop maquillés, ses œuvres racontent des histoires et il y en a forcément une qui ressemble à la nôtre !

  • Cécile Chetail

Peindre c’est donner la possibilité à celui qui regarde de s’abstraire pour un instant du monde qui l’entoure, et de le ré enchanter.

La peinture de Cécile Chetail est composées de différentes périodes, mais ses inspirations proviennent toujours de son quotidien : lectures, musiques, rencontres, chaque instant de l’existence est source de création.

Elle travaille dans la solitude de l’atelier, et bien que l’on perçoive dans l’œuvre une construction réfléchie, l’artiste semble libre de peindre ses sentiments et ses pensées de manière spontanée. Certaines influences se font sentir dans l’œuvre, celles de Pollock, Joan Mitchell et d’autres peintres du mouvement américain l’Action Painting.

La peintre ne cherche pas le sujet à l’extérieur d’elle-même, l’inspiration vient de l’intérieur, à l’instar de ce qu’écrivait Pollock à propos de sa peinture : « Quand je suis dans mon tableau, je ne suis pas conscient de ce que je fais. C’est seulement après une espèce de temps prise de conscience que je vois ce que j’ai voulu faire. Je n’ai pas peur d’effectuer des changements, de détruire l’image… parce qu’un tableau a sa propre vie. J’essaie de la faire émerger. »